Proposte escursionistiche • Valrando

C’est un rêve qui se concrétise. Désormais, avec ALPtrekking, il ne sera plus nécessaire de se rendre à l’Himalaya pour effectuer une randonnée d’envergure en montagne. ALPtrekking a comme cadre les plus prestigieux 4’000 des Alpes – Mischabels, Mont Rose et Pointe Dufour, Cervin, Weisshorn, Dent Blanche, les Combins, Mont-Blanc – et emprunte un itinéraire attractif: le parcours franchit des cols jusqu’à 3’000 mètres, côtoie des lacs et des barrages, visite des cabanes sympathiques, descend dans les vallées à la rencontre des habitants et traverse des paysages grandioses et variés. ALPtrekking relie le Tour du Mont-Blanc et le Tour du Mont Rose, en empruntant, soit au nord, soit au sud, les tronçons extérieurs du Tour du Saint-Bernard, du Tour des Combins, du Tour des Grands Barrages et du Tour du Cervin. ALPtrekking est un trekk, italofranco- suisse, de plus de 500 km de long, plus de 60’000 mètres de dénivelé, qui peut être parcouru entre 25 et 40 jours de marche, qui donne à chacun la joie de se découvrir en découvrant une nature grandiose et qui invite à jouer à saute-mouton pardessus les frontières de trois pays sans changer de région, car le Valais, la Savoie et la Vallée d’Aoste possèdent un patrimoine et un passé communs et nous proposent de découvrir une multitude de paysages alpins où la nature et les hommes cohabitent.

C’est un rêve qui se concrétise. Désormais, avec ALPtrekking, il ne sera plus nécessaire de se rendre à l’Himalaya pour effectuer une randonnée d’envergure en montagne. ALPtrekking a comme cadre les plus prestigieux 4’000 des Alpes – Mischabels, Mont Rose et Pointe Dufour, Cervin, Weisshorn, Dent Blanche, les Combins, Mont-Blanc – et emprunte un itinéraire attractif: le parcours franchit des cols jusqu’à 3’000 mètres, côtoie des lacs et des barrages, visite des cabanes sympathiques, descend dans les vallées à la rencontre des habitants et traverse des paysages grandioses et variés. ALPtrekking relie le Tour du Mont-Blanc et le Tour du Mont Rose, en empruntant, soit au nord, soit au sud, les tronçons extérieurs du Tour du Saint-Bernard, du Tour des Combins, du Tour des Grands Barrages et du Tour du Cervin. ALPtrekking est un trekk, italofranco- suisse, de plus de 500 km de long, plus de 60’000 mètres de dénivelé, qui peut être parcouru entre 25 et 40 jours de marche, qui donne à chacun la joie de se découvrir en découvrant une nature grandiose et qui invite à jouer à saute-mouton pardessus les frontières de trois pays sans changer de région, car le Valais, la Savoie et la Vallée d’Aoste possèdent un patrimoine et un passé communs et nous proposent de découvrir une multitude de paysages alpins où la nature et les hommes cohabitent.

C’est un rêve qui se concrétise. Désormais, avec ALPtrekking, il ne sera plus nécessaire de se rendre à l’Himalaya pour effectuer une randonnée d’envergure en montagne. ALPtrekking a comme cadre les plus prestigieux 4’000 des Alpes – Mischabels, Mont Rose et Pointe Dufour, Cervin, Weisshorn, Dent Blanche, les Combins, Mont-Blanc – et emprunte un itinéraire attractif: le parcours franchit des cols jusqu’à 3’000 mètres, côtoie des lacs et des barrages, visite des cabanes sympathiques, descend dans les vallées à la rencontre des habitants et traverse des paysages grandioses et variés. ALPtrekking relie le Tour du Mont-Blanc et le Tour du Mont Rose, en empruntant, soit au nord, soit au sud, les tronçons extérieurs du Tour du Saint-Bernard, du Tour des Combins, du Tour des Grands Barrages et du Tour du Cervin. ALPtrekking est un trekk, italofranco- suisse, de plus de 500 km de long, plus de 60’000 mètres de dénivelé, qui peut être parcouru entre 25 et 40 jours de marche, qui donne à chacun la joie de se découvrir en découvrant une nature grandiose et qui invite à jouer à saute-mouton pardessus les frontières de trois pays sans changer de région, car le Valais, la Savoie et la Vallée d’Aoste possèdent un patrimoine et un passé communs et nous proposent de découvrir une multitude de paysages alpins où la nature et les hommes cohabitent.

Pour cette randonnée du mois de septembre, nous souhaiterions vous faire découvrir encore un peu plus du patrimoine nendard: après le bisse de Chervé et la restauration de ses murs en pierre sèches l’année dernière, c’est au tour d’un vieux pont sur la Printse, se situant dans le fond de la vallée de se refaire une santé et ce grâce au soutien de l’Etat du Valais. Le départ de notre itinéraire, la station de Siviez est facilement atteignable en bus-navette depuis Haute-Nendaz. Depuis le parking, en bas des installations, vous suivrez un chemin forestier progressant entre la piste d’hiver et la Printse. Vous emprunterez donc un bout de l’itinéraire « Autour du Mont Gond » pendant un peu plus d’un kilomètre. A l’intersection avec la route menant aux alpages de Tortin, vous laisserez cet itinéraire afin de continuer en direction du Sud pour une petite grimpette sur une crête boisée et parfois un peu exposée. Parcourus un peu moins de deux kilomètres, vous serez arrivés au pied du barrage, et après une dernière raide montée à cheminer entre les cailloux et surplombés par l’ imposante infrastructure, vous arriverez sur le barrage, depuis lequel vous pourrez admirer le bleu caractéristique de ces eaux. A partir d’ici, vous emprunterez le chemin pédestre suivant la voûte et donc traversant le barrage, vous borderez le lac par son côté est, ce qui vous permettra d’observer les mélèzes aux pieds dans l’eau ainsi que les parois de la crête de l’Arpette tombant littéralement dans le bleu infini du lac. Après deux kilomètres sur les bords du lac, vous commencerez à prendre de la hauteur grâce à un chemin d’accès pour enfin arriver à l’intersection du célèbre bisse de Chervé. Dépassée cette intersection, vous atteindrez un vallon de plus en plus sauvage, sculpté au grés du temps par la Printse, élément centrale de la vallée. Un peu plus loin, vous devinerez un pont de pierre à voûte, assez ancien, permettant d’enjamber la Printse et qui avant d’avoir été utile aux randonneurs désirant monter à la Cabane St-laurent ou au lac du Grand-Désert, devait servir aux bergers du plan de de la Chaux, alpage se situant un peu plus haut dans le vallon. Vous traverserez la Printse grâce au dit pont et continuerez sur la piste forestière, en pensant à bien refermer les clôtures pour le bétail. Après environ un kilomètre et quelques virages sur le chemin permettant d’accéder à la cabane, vous atteindrez finalement cette dernière. Nichée à 2500m d’altitude au creux d’un promontoire rocheux, elle constitue un joli point de vue sur le vallon. Vous pourrez effectivement admirer l’alpage de la Chaux, deviner le Col de Prafleuri ainsi que les nombreuses prairies replètes de marmottes. C’est aussi un trés bon endroit pour se réchauffer en cette fin d’été grâce à un bon potage de légumes. Après vous être désaltérés et avoir comblé une petite faim, il vous faudra redescendre par le même itinéraire. Comptez deux heures pour le retour. Arrivés à Siviez, de nombreux établissements vous accueilleront pour une bonne bière bien méritée en attendant le bus navette qui vous reconduira à haute-Nendaz.

En 2018, le sentier botanique Mille Fleurs a reçu le prix d’encouragement de la Poste. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter la page Facebookqui lui est dédiée . Merci à Marie-Jo Maillard et toute son équipe pour ce magnifique sentier. Découvrez le télésiège de Jorasse et sa vue imprenable sur les majestueux Muverans et la Dent Favre, une opportunité unique pour démarrer votre aventure vers le sommet. Suivez le sentier sinueux à travers les élégants mélèzes en direction du Petit Pré d’Euloi. Là, la pente prend de l’ampleur, et une flore abondante et variée vous accompagne tout au long du chemin jusqu’à la spectaculaire croix de la Seya, point culminant de cette randonnée à 2’182 mètres d’altitude. Depuis ce sommet, un panorama à 360° s’offre à vous, révélant Ovronnaz à vos pieds, suivi de Leytron et de la vaste plaine du Rhône. Là, vous pourrez admirer en toute splendeur trente-cinq sommets dépassant les 4000 mètres d’altitude, du imposant Finsteraarhorn au scintillant Mont-Blanc coiffé de son dôme de neige. Ne manquez pas l’opportunité d’explorer ce paysage avec vos jumelles et vos appareils photo pour capturer ces moments inoubliables. Le parcours offre deux options : le parcours plus court vous ramène à Jorasse en suivant le même chemin qu’à l’aller. Pour ceux en quête d’un défi plus grand et d’une expérience complète, le sentier se poursuit vers le sud en longeant une crête dégagée menant à Grand’Garde. Là, vous serez captivé par la vue infinie d’un sommet à l’autre et la possibilité d’admirer le cours sinueux du Rhône, essayant peut-être d’identifier des villes et des villages au loin. Le sentier balisé vous conduit ensuite à travers les alpages de Quieu et Odonne, vous menant finalement à Ovronnaz. Pour les visiteurs souhaitant raccourcir la balade, une raccourci est disponible à la moitié entre La Seya et Grand Garde. Le raccourci est signalisé sur les indicateurs jaunes.

L’Eau n’est pas toujours synonyme de Vie. Elle peut malheureusement engendrer des tragédies. Comme en 2018 et 2019, où le village de Chamoson, construit sur un cône de déjection a été le théâtre d’un violent épisode de lave torrentielle aux conséquences humaines et matérielles dévastatrices. Depuis cette tragédie, d’importants travaux de réparation et sécurisation ont été mis en œuvre. La lave avait notamment emporté le Pont Angélie, qui enjambait la Losentze. Ce dernier, maintenant reconstruit a fait place à une passerelle suspendue : la passerelle Angélie, fraîchement inaugurée en 2022. Ce mois-ci, faisant écho à l’actualité de ces dernières semaines, nous avons décidé de mettre en avant cette commune qui a subi tout au long de son histoire les caprices d’une nature sauvage et qui, malgré cela a toujours su s’adapter et cultiver une attitude résiliente. Afin de vous faire découvrir ses territoires contrastés, vous suivrez l’itinéraire « Du Cep à la Cime » : un itinéraire didactique racontant « les combats implacables que ses habitants ont livré contre et pour l'eau. Contre l'eau torrentielle qui ravage, et pour l'eau canalisée qui nourrit la terre et le cep ». Pour cette randonnée accessible à tous, il sera nécessaire de vous munir d’une casquette, de protection solaire, et d’eau en quantité suffisante, la première et dernière partie étant très exposées au soleil. Les lève-tôt auront l'avantage de profiter des températures fraîches du matin car l'après-midi en plein été, il peut faire très chaud, même dans les basses altitudes. C’est à la gare de Saint-Pierre-de Clages que débute notre randonnée. Vous pourrez vous y rendre aisément en transport commun. D’ici, il vous faudra suivre tout le long de l’itinéraire non pas les panneaux jaunes mais un panneau bleu. Bleu, comme l’eau qui est mise à l’honneur le long de ce sentier thématique. En sortant de la gare, vous trouverez facilement le premier indicateur et vous suivrez cet itinéraire sur un peu moins d’un kilomètre jusqu’au centre du charmant village de St-Pierre-de-Clages. Après avoir tourné en direction de l’est, vous évoluerez entre les vignobles pendant deux kilomètres jusqu’à arriver sur le mythique Chemin du Vignoble que vous emprunterez en direction de l’ouest pendant un peu plus d’un kilomètre avant d’arriver sur la route. Quelques centaines de mètres après le début de la route, ne manquez pas l’indicateur bleu sur votre droite. A partir de là, le sentier se fera plus pentu, et de part cette topographie, vous pourrez observer et admirer l’art des murs en pierres sèches façonnant le paysage et servant de contention pour les nombreuses terrasses où s’épanoui le vignoble Chamosard. Vous pourrez aussi noter les labyrinthes de canalisations et tuyaux irriguant les parcelles et témoignant de la lutte pour acheminer l’eau manquante à ce terroir si sec. Après une petite grimpette, vous arriverez sur la route qui conduit à Némiaz. Sur votre droite et tout de suite après à votre gauche, les panneaux bleus continueront de vous guider à travers le vignoble et des paysages grandioses. Quelques guérites par ci par là vous procureront un peu d’ombre avant d’entrer sur un sentier boisé vous conduisant au hameau de Grugnay. Dans la partie haute du hameau, vous emprunterez un charmant bisse : le Bisse de Poteu bordant habitations et jardins fleuris avant de déboucher sur la route montant aux Mayens de Chamoson. Depuis le bisse, l’eau commence à se faire plus présente. Il vous faudra traverser la route pour reprendre l’itinéraire bordant d’abord le Torrent de Cry puis la Losentse. Pendant quelques centaines de mètres, vous pourrez observer le lit de cette rivière, traduisant la présence de l’eau sous son état sauvage, que les hommes ont dû apprendre non à dompter mais à contenir. Les nombreux ouvrages de digues en attestant. Au bout de ce petit sentier, vous arriverez enfin à la nouvelle infrastructure: la passerelle Angélie, maintenant surélevée pour plus de sécurité. En franchissant cette rivière vous noterez que la nature a quelque peu changé, elle se fait plus verte, plus feuillue, plus fraîche… Nous sommes loin des terres caillouteuses et arides du début de l’itinéraire. Le contraste est criant. Et pour cause...l’eau coule ici à foison. De l’autre côté de la passerelle, vous emprunterez « le sentier des amoureux », longeant un chemin à plat jusqu’à redescendre un bout sur la route, puis à travers champs et de nouveau sur une passerelle au-dessus de la Losentse. L’itinéraire continue un peu le long du torrent avant de bifurquer en direction de l’église de Chamoson puis du centre historique avant de redescendre entre les vignobles et d’arriver à notre point de départ. A Saint-Pierre-de-Clages, vous trouverez pléthore de petites caves où déguster un bon vin de la région en attendant votre prochain train… Attention seulement à ne pas le rater !

Ce mois d’octobre se place sous le mois des couleurs chaudes de l’automne. A cette occasion, nous souhaiterions vous faire découvrir (ou redécouvrir) une jolie randonnée en boucle dans le Val d’Hérens, dans la région de St-Martin. Présentant un dénivelé modéré et une section de chemin de montagne, c’est une randonnée de difficulté moyenne que nous vous proposons ce mois-ci. Vous serez au soleil pendant toute la ballade, de manière à prolonger l’été indien tout en admirant les couleurs automnales qui dominent de plus en plus le paysage. Assurez-vous néanmoins de ne pas souffrir de vertige car le passage de la passerelle de la Grande Combe se transformerait en un moment délicat. Notre itinéraire débutera à La Luette, hameau marquant l’entrée de la commune de St Martin atteignable en transport en commun depuis Sion. Après avoir traversé la Borgne, vous emprunterez le chemin indiquant le village de St Martin. La majeure partie du dénivelé se situe sur ce tronçon d’itinéraire où un paysage morainique, typique de la région se déploie au rythme de notre montée. Après 450m de dénivelé positif et 1h30 de marche, vous serez ravis d’atteindre le pittoresque village de St-martin, où il vous sera facile de dénicher une petite terrasse afin de vous restaurer et vous rafraichir. Après une pause bien méritée durant laquelle vous aurez pu profiter du panorama sur la vallée, il vous faudra traverser le village en direction du nord et prendre le chemin pédestre sur votre gauche, à la sortie du village. De là, vous continuerez sur 800m avant de passer sous le village de Suen et continuer, 2km plus loin en descente avant d’atteindre le charmant hameau agrotouristique d’Ossona. Après un moment à vous imprégner de l’atmosphère de ce hameau joliment restauré, vous emprunterez le chemin de montagne en direction de la Passerelle de la Grande Combe que vous apercevrez une cinquantaine de mètres plus loin. Cette passerelle, longue de 133 mètres a été construite pour relier Nax à la Luette et remplacer un ancien sentier très exposé et sécurisé par des câbles. Ayant atteint l’autre versant de la combe, et après avoir cheminé 3km sur un sentier à flanc de côteau, vous atteindrez le point de départ de votre randonnée : La luette, d’où vous pourrez reprendre un transport en commun qui vous ramènera ä Sion.

Pour notre première proposition de randonnée de l’année, nous avons décidé de vous faire visiter la région de Nax, que l’on surnomme le Balcon du ciel. Cette randonnée, durant laquelle vous découvrirez également les gorges sauvages de la Borgne est idéale au printemps ou en automne car il peut faire très chaud sur cette rive de la rivière. Au cœur de ce environnement sauvage se cache un haut lieu de pèlerinage valaisan : l’Ermitage de Longeborgne, où nous ferons une halte. Nous regagnerons la plaine du Rhône en suivant la rivière afin d’atteindre les deux passerelles inaugurées il y peu. Afin de rejoindre notre point de départ de randonnée, un bus postal nous conduira depuis la capitale sédunoise à l’arrêt de bus du nom de Nax, La Crettaz, peu avant le village. En descendant, de l’autre côté de la route nous apercevons les premiers panneaux jaunes, nous indiquant le Village de Bramois et l’Ermitage de Longeborgne. En les suivant, nous empruntons un sentier bien marqué, traversant petites prairies et forêts quelque peu ravinées dû à l’escarpement du versant. Ce chemin ne possède aucune difficulté majeure mais exige cependant de bonnes chaussures profilées ainsi qu’un pied sûr, car nous perdons 600m d’altitude en peu de temps. Lacez donc bien vous chaussures ! En revenant a un terrain un peu plus plat et après avoir traversé quelques routes au-dessous de la forêt, nous atteignons les premiers vignobles, visibles dès le lieu-dit de Erbio. Au fur et à mesure que nous descendons, nous pénétrons dans les gorges de la borgne, et si nous tendons l’oreille, il est aisé d’entendre son murmure. Un kilomètre après nous atteignons l’Ermitage de Longeborgne. Ce bâtiment, littéralement accroché à la falaise et érigé en 1522 par le franciscain Jena Bossié vient de fêter ses cents ans de présence bénédictine. La petite esplanade et les jardins sont d’excellents lieux pour s’accorder une pause, le temps d’admirer les gorges et la végétation environnante et de s’imprégner du silence caractéristique de ces lieux de recueillement. Après cette pause contemplative, nous emprunterons le chemin de croix nous conduisant jusqu’au vignoble de Bramois, afin de suivre la rivière sur plus ou moins un kilomètre, et arriver à la nouvelle passerelle sur la Borgne, inaugurée le 25 avril 2022. Conçue pour permettre un couloir de mobilité douce et relier l’Usine d’incinération d’Uvrier et le Pôle Santé, elle fait partie du projet Chauffage à distance. Après cette découverte, nous prendrons la direction de l’hôpital, que nous longerons sur sa partie Nord, pour enjamber l’autoroute A9 grâce à une deuxième infrastructure aussi récemment inaugurée pour rejoindre la capitale Sédunoise. L’itinéraire se termine au cœur de la vielle vieille de Sion où vous pourrez vous rafraîchir.

En ce mois de juin, nous souhaitons vous emmener dans la Vallée du Lötschental, un petit bijou naturel encore préservé. Longue de 27 km, c’est la plus grande vallée latérale du versant nord de notre canton et c’est également une vallée riche en patrimoine et légendes. En effet, les célèbres et mystérieuses Tschäggättä, ces personnages effrayants aux habits traditionnels et aux expressions monstrueuses sont typiques de la vallée et emplissent les rues pendant la semaine de carnaval en février. Vous aurez peut-être l’occasion d’admirer certains de ces masques atypiques sur les maisons villageoises. La randonnée que nous vous proposons est accessible à tout le monde et ne requiert pas d’exigence particulière. Cet itinéraire se situant sur un versant sud, casquette, lunettes et crème solaire seront les indispensables de la journée afin de vous protéger de cet ensoleillement généreux. Depuis Brig ou Gampel, un transport en commun vous conduira à travers galeries et tunnels pour enfin déboucher sur cette ancienne vallée glaciaire et arriver au village traditionnel de Wiler. D’ici, vous prendrez la télécabine qui vous amènera à Lauchernalp. Après cela, si vous le souhaitez, et si vous faîtes cette randonnée en haute saison, il vous sera possible de prendre le télésiège jusqu’à la station de Stafel afin de gagner en hauteur et commencer votre randonnée à 2100m. Sinon, une petite grimpette sur le chemin pédestre sera nécessaire afin de rejoindre l’itinéraire se trouvant 150m plus haut. A partir de là, vous emprunterez l’étape n° 4 Lauchernalp – Fafleralp de l’itinéraire n° 56 Löschberg-Panoramaweg de « la Suisse à pied. Le chemin est bien marqué et l’itinéraire parfaitement balisé. Vous évoluerez aux travers de prairies fleuries parsemées de mayens pendant à peu près 3 km. Vous traverserez de nombreux cours d’eau et profiterez de la vue époustouflante sur les sommets enneigés de la rive gauche où trône majestueusement le Bietschhorn, frôlant les 4000m. Vous traverserez premièrement le petit hameau de Weritzstafel et quelques bosquets et forêts aux odeurs enivrantes de pins et de mélèzes avant d’arriver à un autre hameau : Tellistafel et son petit restaurant. Un kilomètre après, si vous tendez l’oreille, vous percevrez le bruit d’une cascade et devinerez des reflets bleus et scintillants dissimulés au cœur de rochers : le lac de Schwarzsee, où vous pouvez prendre un moment pour tremper les pieds, vous désaltérer et manger un encas. L’ambiance qui règne à cet endroit est magique ! Après cette petite pause bucolique, vous reprendrez le chemin et emprunterez un itinéraire un peu plus à flanc de côteau au cœur de la forêt avant de descendre et d’arriver au dernier hameau de la vallée, Fafleralp qui se trouve être aussi votre destination. Un peu plus loin, en direction du camping, un car postal vous ramènera à votre point de départ. Vous trouverez sur place des toilettes ouvertes au public ainsi qu’un buvette.

Un maximum de dépaysement pour un minimum de dénivelé ! Nous vous proposons ce mois-ci de vous enfuir de l’étouffante chaleur estivale des plaines en quête des providentielles fraicheurs d’altitude. Après une rapide ascension en télésiège depuis Siviez (Nendaz), la randonnée débute à la station d’arrivée du télésiège de Combatseline (2235m). Vous vous élancerez alors en direction du barrage de Cleuson pour une randonnée de montagne sur un bisse spectaculaire avec une somptueuse vue sur le lac et les sommets… le tout en pente douce (moins de 200m de D+). Le bisse de Chervé a été construit entre 1859 et 1862 pour servir à l’irrigation des alpages de Thyon avant d’être abandonné seulement quelques années plus tard. Son parcours en balcon à plus de 2000 mètres d’altitude est parsemé de vestiges : des murs de soutènements en pierres sèches (fraichement restaurés), les restes d’un passage en chéneaux suspendus, des boutsets, etc. Vous serpenterez ainsi le long de ce musée à ciel ouvert jusqu’à apercevoir les fameuses eaux turquoises du lac : un régal pour les yeux. Nous vous conseillons néanmoins de résister à l’envie de descendre y tremper les pieds et de suivre le bisse jusqu’au lieu-dit de « La Gouille ». A ce moment-là, vous aurez déjà marché durant environ 1h30. Vous pourrez ensuite revenir vers le barrage en longeant un torrent puis le lac dans un panorama à couper le souffle. Situé à près de 2200m d’altitude, le barrage de Cleuson et son mur massif haut de 87m domine la vallée depuis 1950. Vous pourrez alors traversez l’édifice et rejoindre la chapelle St-Barthélémy qui trône fièrement en rive gauche. Anciennement située en amont dans le vallon, elle a été rénovée à plusieurs reprises avant d’être rebâtie à son emplacement actuel par les ouvriers du barrage. Profitez d’un dernier coup d’œil au sublime turquoise du lac avant d’entamer la redescente en longeant le flanc Nord-Est de l’Arpette jusqu’à la charmante place de pique-nique d’Ouché. Depuis-là, vous rejoindrez le tracé du sentier 223 Autour du Mont Gond jusqu’à la station de départ du télésiège de Combatseline (accessible en bus). Cette randonnée peut également être réalisée durant l’automne avant les premiers flocons : les teintes orangées et rougeâtres de la végétation ajoutent alors une nouvelle couche de contraste à cette randonnée déjà si particulière.

Ce sentier, réalisé en collaboration avec le bureau d’études en environnement, la Diana d’Hérens, la Fédération valaisanne des sociétés de chasse, la commune d’Evolène et Evolène Région Tourisme, prend place entre le hameau de Lannaz et celui d’Arbey connu pour son lac se situant sur les hauts du village d’Evolène. Au travers de 12 panneaux regroupant des informations sur les espèces principalement chassées en Valais ou encore sur le rôle des réserves, l’objectif est de donner la possibilité au grand public de voir la chasse différemment et d’en apprendre davantage sur les gibiers, les pratiques et cultures autour de cette activité. Des statues grandeur nature et des figurines complètent l’exposition. « La chasse n’a pas besoin d’être défendue, mais d’être expliquée ! »

Du lait, de la présure, du sel... Et beaucoup de temps – peut-être cinq ans. C’est d’après cette recette que le fromage à pâte dure est fabriqué en Suisse centrale depuis des générations. Le sbrinz était déjà au Moyen-Âge un produit d’exportation à succès en Italie du Nord. C’est en bonne partie grâce à ces meules rondes que le sentier muletier du Grimsel et du Gries devint une voie commerciale importante. De vieux chemins et un paysage montagneux unique font de la Via Sbrinz un itinéraire inoubliable.

Tout juste nommé archevêque de Canterbury, Sigéric le Sérieux dut se rendre à Rome afin de recevoir son investiture du pape. C’est de son voyage de retour, accompli en 990, que date la plus ancienne description de la Via Francigena. Cet itinéraire était déjà utilisé par les Romains comme liaison vers le nord. Au Moyen-Âge, cette voie connut une renaissance en tant qu’axe de commerce et parcours de pèlerinage. Aujourd’hui, la Via Francigena est un «Grand itinéraire culturel du Conseil de l’Europe».

Les temps étaient durs, les chemins dangereux. Ce sont ces circonstances qui firent de Gaspard Jodoc Stockalper, voici plus de 300 ans, le «roi du Simplon». Ce Valaisan construisit le sentier muletier du col du Simplon, posant la première pierre de son empire commercial. La Via Stockalper doit la fascination qu’elle exerce à de saisissants contrastes: au nord du col, elle traverse la paisible vallée de la Taferna, au sud la gorge sauvage de Gondo. Les ouvrages monumentaux de Stockalper jalonnent le parcours encore aujourd’hui.

La Via Bella Tola est un périple varié allant initialement de Loèche au Val d’Anniviers, en passant par le Val de Tourtemagne et le col de Meiden. Au centre de ce tour riche en contrastes, le randonneur découvre de charmants hôtels de montagne datant de la Belle Epoque. En aval, le mystérieux bois de Finges occupe la vallée du Rhône avec ses pins et ses étangs ainsi que son Illgraben et son fleuve. Cette étendue boisée est à l’origine de nombreux mythes et de sombres légendes.

Le coteau du Leuker Sonnenberg, qui s'étend de Loèche à Gampel, constituait jadis le grenier de la région. La culture du seigle, céréale résistante qui se plaît sur les hauteurs, façonna naguère ce paysage. Grâce au jardin botanique d’Erschmatt, le patrimoine agricole autochtone, riche de diverses variétés de seigle, connaît actuellement une étonnante renaissance. Les traditions associées à la culture de cette céréale constituent ainsi le fil rouge de la «ViaGrana – Du grain au pain». De nombreux autres trésors naturels et culturels sont à découvrir le long de chemins historiques. Une randonnée bucolique au charme contemplatif à découvrir sans tarder!

Vous désirez prendre l’air et vous ressourcer sans pour autant entreprendre une grande randonnée ? Cette randonnée est idéale pour vous ! D’une faible exigence physique, technique et facilement accessible en transports publiques, cette balade de plaine ravira autant les randonneurs solitaires que les familles. C’est au cœur du Chablais, à la gare de Saint-Maurice que débute le parcours. A la sortie de la gare, élancez-vous en direction du Léman avant de traverser les rails par un passage sous-voies et remonter la vallée du Rhône par une route en direction de « Les Cases ». D’imposantes falaises en gradins vous accompagnent et témoignent de la force du passage des glaciers lors du dernier maximum glaciaire, il y a environ 20'000 ans. Lorsque vous atteindrez « Les cases », un charmant petit hameaux et le point culminant de la randonnée, vous pourrez alors traverser une petite passerelle en bois et longer la rivière, bordée de vigne, de pins et de bouleaux. Le chant des oiseaux se mêle au tumulte de la rivière et les odeurs de la végétation en pleine explosion sont décuplées par le vent et le soleil. Après une section relativement en friche, il est temps de quitter la rivière et de rejoindre une portion de la Via Francigena (70). En 990, Sigéric, archevêque de Canterbury, rentre de Rome en Angleterre et dresse une liste de ses étapes. Son périple est considéré aujourd’hui comme l’acte fondateur de cet itinéraire qui deviendra dès 1300 une importante voie de pèlerinage en Europe. C’est donc sur ce sentier chargé d’Histoire que vous marcherez à travers champs jusqu’à Epinassey. Le calme et la diversité florale de cette section est aussi surprenante qu’appréciable dans cet environnement périurbain. Depuis-là on entame la troisième et dernière section de la randonnée. Il s’agit de traverser la vallée et le Rhône en direction des bains thermaux de Lavey avant de revenir à Saint-Maurice en longeant le fleuve en rive droite sous l’œil de la Cime de l’Est, la Dent de Morcles, la Dent du Salentin et bien d’autres sommets. Il est possible de se laisser tenter par une petite séance de bronzage sur les flancs de son lit sans oublier toutefois la prudence comme le rappellent les panneaux de prévention postés à intervalles régulières. Empruntez l’unique pont qui traverse et remontez en direction de la gare pour savourer une petite boisson maltée ou non sur une des nombreuses terrasses à choix…la ville aussi a ses avantages.

Peut-on se lasser des ponts suspendus ? Le nombre de ponts suspendus a explosé au cours de la dernière décennie, si bien que l'on peut se demander si nous ne risquons pas de nous en lasser. Le nombre important de visiteurs sur ces édifices semble répondre à la question et tuer le débat dans l’œuf. Même si leur longueur ou leur hauteur représentent pour certains une épreuve, leur traversée permet généralement d’éprouver une sensation grisante et une certaine fierté… probablement quelques-unes des raisons pour lesquelles l'intérêt pour les ponts suspendus ne faiblit pas. En présence du conseiller d'État Franz Ruppen, le pont suspendu entre Unterbäch et Eischoll a été inauguré en août 2022 en tant que projet commun des deux communes. Le nombre de visiteurs que le pont a enregistré depuis est incroyable comme en témoigne un compteur de mi-mars à avril 2023 : 4000 visiteurs au total avec un pic de 775 visiteurs en une journée ! En plus de relier les deux villages, le pont attire des randonneurs de passage qui profitent du téléphérique qui relie Unterbäch et Eischoll à Raron Turtig permettant ainsi une courte randonnée. Notre proposition de randonnée débute à Unterbäch et vous invite à monter sur le chemin des citations de femmes célèbres jusqu'au pont de Pfammatt. Ici, vous quitterez ce sentier thématique très apprécié et suivrez un chemin à travers des prairies verdoyantes jusqu'à Breitmattu. Pour ceux qui souhaitent ménager leur dos en partant avec un sac à dos léger, il est possible, 5 minutes après Breitmattu, de tourner à gauche au �Bachji� sur un étroit chemin qui mène au nouveau restaurant self-service de Striigge. Son hospitalité, ses plats raffinés et sa vue de rêve sont autant de raisons de vous y rendre. Le retour s’effectue par le chemin 181 qui mène le long de l'Alte Eischlersuon jusqu'au charmant village de montagne d'Eischoll avant de continuer vers le point culminant de la randonnée. Avec ses 260 m de long et ses 64 m de haut, il se balance fièrement et élégamment de l'autre côté de la vallée. Au milieu, quatre bancs invitent à s'asseoir et contempler le Bietschhorn. En contrepoids, une sphère a été placée sous la plate-forme dans un axe prolongé et confère à l'ouvrage une élégance mystérieuse supplémentaire. De là, il ne reste plus qu'une petite demi-heure pour revenir au village d'Unterbäch. Par temps chaud, le petit lac situé en bas du village vous permettra de vous rafraîchir et de tremper d’éventuelles jambes fatiguées.

Depuis son ouverture en 1997, et jusqu'en 2021, l'Europaweg serpentait à hauteur vertigineuse le long des pentes rocheuses de la Mattertal, également appelée Nikolaital. Il offrait des opportunités de photos à couper le souffle aux amateurs et représentait un défi pour plus d'un. Le chemin a fréquemment dû être fermé à cause de chutes de pierres, puis a finalement été abandonné en 2018. Après étude, une nouvelle variante située en contrebas a vu le jour et est ouverte au public depuis 2021. Elle a souvent fait l'objet de critiques, mais les craintes de voir le chemin devenir encore plus physique en raison des différences d'altitude et des temps de marche ont pu être balayées dès le début. En fin de compte, les valeurs sont similaires à celles de l'ancien tracé. Pour découvrir le chemin par nous-mêmes, nous nous mettons en route depuis la gare de Herbriggen (1 259 m d'altitude), joli village que nous traversons au petit matin et où les habitants semblent encore endormis. Juste après l'église, nous repérons le balisage indiquant la montée vers La Europahütte. En quelques minutes, nous rejoignons l'Europaweg. Avec une pente agréable, le chemin serpente lentement vers le haut à travers une forêt de conifères et en une heure, le premier objectif intermédiaire, le Geisstrift culminant à 1 669 mètres, est atteint. En prenant de l'altitude, les rochers deviennent un peu plus abrupts. Si l'on observe les pentes rocheuses nous faisant face, elles semblent infranchissables. Ce n'est qu'en s'approchant que l'on trouve la solution de l'énigme : d'innombrables marches permettent aux randonneurs de gagner rapidement de l'altitude. Différents types de constructions comme des ponts et des escaliers d'une qualité irréprochable se succèdent à des distances plus ou moins grandes et offrent la sécurité nécessaire à ce défi. Impressionnés, nous nous arrêtons de temps en temps pour admirer ces monuments. Le deuxième objectif intermédiaire, le Höüschbiel (2065 m d'altitude), passe bientôt inaperçu. La forêt s'éclaircit peu à peu et ce n'est qu'à ce moment-là que l'on perçoit vraiment le magnifique Weisshorn et ses 4'505 m qui se dresse devant nous. Les 2 km suivants sont un peu plus plats. La végétation devient plus rare mais plus variée. Les fleurs se distinguent par leurs couleurs vives ainsi que leurs tailles relativement grandes et où parfois, un insecte se délecte du délicieux pollen. Au Birchbach, il faut encore gagner de l'altitude avant d'arriver sur le tracé de l'ancien Europaweg. À partir de là, on descend légèrement, on traverse ici et là des champs de blocs de pierres et, peu avant la Europahütte, on aperçoit enfin le Cervin, qui prend le pas sur le Weisshorn. Nous sommes entre de bonnes mains avec le personnel aimable du restaurant de la cabane et nous nous laissons volontiers gâter. Après avoir repris des forces, nous entamons la descente. De loin, on aperçoit déjà l'attraction publique de premier ordre : le pont suspendu Charles Kuonen, long de 494 mètres. Lorsqu'il a été inauguré en 2017, il était le plus long pont suspendu piétonnier du monde. Entre-temps, il est descendu à la quatrième place. Mais ces chiffres ne sont qu'accessoires. Le plus long ou le quatrième plus long - qu'importe. Entre-temps, le pont n'a rien perdu de son esthétique. Ceux qui le souhaitent peuvent prendre le chemin qui traverse le pont et descendre vers Randa. Nous optons pour le chemin un peu plus raide, mais plus direct, qui descend vers le village de montagne bien pimpant, d'où le train nous ramène au point de départ. Pendant le trajet, nous faisons la comparaison entre l'ancien et le nouveau sentier européen. Ceux qui aiment les hauteurs arides au-dessus de la limite de la forêt et le gigantisme trouvaient davantage leur compte sur l'ancien chemin. Mais le nouveau chemin construit entre Herbriggen et la Europahütte n'a pas à rougir. Grâce à sa situation plus basse et à ses constructions professionnelles, le nouveau tracé comporte moins de dangers que l'ancien tronçon. Il nous permet donc de profiter pleinement de la nature environnante et des paysages majestueux, et cela en toute sécurité! Cette randonnée de montagne est recommandée aux personnes expérimentées.

Difficile de trouver plus varié que le chemin d’altitude de l’Almagelleralp : Le magnifique lac de Kreuzboden, la féerie des fleurs alpines, la sauvage vallée de l’Almagellertal, les traversées de rivières, etc. De Kreuzboden 2400m (accessible en remontées mécaniques depuis Saas-Grund) vous suivez la première section de la promenade des fleurs alpines jusqu’au point de vue de Triftgrätji. L’edelweiss et la gentiane ne sont que deux des 240 espèces de fleurs que vous pouvez admirer sur cette promenade. Le chemin d’altitude en dessus du Grundberg traverse la sauvage vallée de l’Almagellertal pour atteindre l’Almagelleralp (2194m). Après une pause bien méritée au restaurant de l’alpage, vous pourrez attaquer la dernière portion plus raide avant d’atteindre la cabane et une amplement méritée part de tarte. La Almagellerhütte, perdue dans un océan de rochers possède même son petit étang privé, idéal pour se détendre après l’effort. Ralentis par la vue et la magnifique flore, il faudra compter environ 4h de marche pour atteindre la cabane : La redescente s’effectue de manière identique jusqu’à Almagelleralp puis assez directement jusqu’à Saas-Almagell où des bus pourront vous ramener jusqu’à Saas-Grund.

La Vallée de Binn est considérée comme la «vallée des trésors cachés» et connue pour son royaume minéral riche en cristaux. Toutefois, la flore et la faune y sont extrêmement variées dans un paysage aux teintes de verts exceptionnelles. Nous vous proposons de vous élancer depuis Fäld, un petit hameau typique de la Vallée ; les villages y sont si bien conservés qu’ils sont reconnus comme des sites d’importance nationale. Vous longerez alors la rivière (la Binna) en rive gauche jusqu’au Halsesee, situé à mi-chemin avec la cabane ; l’endroit est idéal pour une petite pause pique-nique ou trempette. La suite de la randonnée s’effectue dans la contemplation des cascades et des méandres qui ponctuent cet écrin de verdure. Il vous faudra compter environ 3h pour accéder à la cabane et 2h pour en redescendre en longeant cette fois-ci la Binna par sa rive droite. Lors de cette randonnée techniquement facile, les randonneurs découvrent un paysage culturel et naturel intact qui est entretenu aujourd’hui encore avec beaucoup d’efforts et d’amour.

De Gruben/Meiden, la randonnée débute progressivement sur un sentier confortable le long d’une rivière bordée par une somptueuse végétation alpine. Petit à petit les sommets et les glaciers se dévoilent et annoncent le cadre exceptionnel de cette randonnée dans un environnement de haute montagne : Notamment Les Diablons, le Bishorn et le Barrhorn bordés par les Brunneggletscher et Turtmanngletscher. Vous pourrez faire une halte rafraichissante autour d’un des deux lacs alimentés par les eaux glaciaires avant d’attaquer la dernière montée pour rejoindre la cabane, perchée à 2519m d’altitude. Il faut compter un peu moins de 3h pour rallier Gruben/Meiden à la cabane et une durée identique pour y revenir en boucle par Grüobu Mittlestafel en suivant un sentier idéalement perché en dessus du vallon. Le val de Tourtemagne, moins fréquenté que ses voisins (Val d’Anniviers et Mattertal), semble perdu en plein cœur d’une nature authentique et ceux qui s’y aventure apprécient le calme et la sérénité des lieux.

Routes pentues et virages serrés, le klaxon à trois tons et un conducteur de car postal adroit – l'histoire du trafic postal à travers les Alpes, vieille de plus de 160 ans, est pleine de vie grâce à la Via Posta Alpina. Elle est romantique, quelquefois mythique, pleine de belles coïncidences et de tournures surprenantes – elle a tous les ingédients d’un bon voyage. Combinez tour à tour des trajets en car postal et des randonnées inoubliables. Le voyage passe par les cols du Grimsel, du Nufenen, du Gothard et du Susten. Bienvenue sur la Via Posta Alpina!