Proposte escursionistiche • Valrando

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Tour du Val d'Anniviers Nr. VS_Tour_08
Fribougze (Les Pontis) — Vercorin • VS

Tour du Val d'Anniviers

Le Val d’Anniviers, première des vallées latérales du Valais francophone, s’ouvre sur la plaine du Rhône en face de Sierre, la Cité du Soleil et s’élève vers le sud jusqu’au massif de la Dent-Blanche. Le Tour de cette vallée est un itinéraire remarquable, parmi les plus beaux des Alpes, pour découvrir toutes les richesses naturelles de cette région. Un spectacle accentué par la luminosité liée à l’altitude et par les contrastes entre pâturages, rochers et glaciers. La célèbre montée de Ponchet nous permet d’atteindre Chandolin, à près de 2’000 mètres d’altitude ou St-Luc et son magnifique Sentier des Planètes. Rejoindre Zinal, au fond de la vallée de la Navizence, c’est emprunter la partie supérieure de la célèbre course Sierre-Zinal, c’est côtoyer l’hôtel Weisshorn, c’est admirer la majestueuse Couronne Impériale tressée par les cinq 4’000 que sont la Dent-Blanche, l’Ober Gabelhorn, le Zinalrothorn, le Weisshorn et le Bishorn. La voie qui mène à la Corne de Sorebois à 2’869 mètres, vous offre une vue panoramique unique sur l’ensemble de la vallée avec ses chalets et ses mazots regroupés dans les merveilleux villages de Chandolin, St-Luc, Vissoie, Zinal et Grimentz. Vous regagnerez la plaine par Vercorin, un nid d’aigle accroché à la rive gauche des Alpes valaisannes, un nid perché d’où le regard s’envole et plane au-dessus de la vallée du Rhône, remonte du fleuve vers les vignes, les forêts, les pâturages et embrasse l’extraordinaire panorama de la chaîne alpestre.
La Raye des Verbiérins et le Bisse du Levron Nr. VS_Bisse_03
Les Ruinettes — Verbier • VS

La Raye des Verbiérins et le Bisse du Levron

Construit en 1465, le Bisse du Levron, qui a été l’enjeu de batailles juridiques homériques, prenait les eaux du Torrent de Versegères, au pied du glacier de la Chaux, à 2500 mètres, sur la commune de Bagnes, pour irriguer tout le territoire de la commune de Vollèges. La Raye des Verbierins, sous la cabane du Mont-Fort, augmentait son débit. Dès 1957, avec la construction du barrage de Mauvoisin, un tunnel, de Louvie au Col du Lin, amène les eaux pour Le Levron et Vollèges.
Bisse de Baar Nr. VS_Bisse_05
Beuson — Sion • VS

Bisse de Baar

A partir du village de Brignon, le Bisse de Baar traverse des pentes à la verticale de la Printse et quelques vignes. Dans les prairies sèches en dessous de la route, on peut admirer quelques fleurs, rares en Valais, telle que la bugrane jaune et le stipe penné. On traverse ensuite des champs d’abricotiers qu’il est intéressant de voir au printemps en pleine floraison. Le bisse passe au-dessus du village de Baar pour continuer en direction de Sion à travers des vergers et des bosquets.
Bisse du Milieu et Bisse Vieux Nr. VS_Bisse_04
Haute-Nendaz (Station) • VS

Bisse du Milieu et Bisse Vieux

Les bisses étagés de Nendaz sont issus de la Printse. Le Bisse du Milieu, mis en eau durant l’été, passe au milieu de la station de Haute-Nendaz et irrigue la zone du Bleusy ainsi que les cultures de framboises. Il traverse une forêt d’épicéas qui a été en partie dévastée par l’ouragan Viviane. Le Bisse Vieux se faufile à l’ombre d’aulnes blancs, s’enfonce dans une forêt sombre d’épicéas, franchit une barre rocheuse en faisant une chute de 5 mètres et irrigue des prairies qui dégagent des parfums de thym serpolet et d’origan.
Bisse du Torrent-Neuf Nr. VS_Bisse_08
Binii — Tripon • VS

Bisse du Torrent-Neuf

Établi avant 1430, le Bisse du Torrent-Neuf ou de Savièse, allait devenir l’aventure la plus audacieuse jamais entreprise à des fins d’irrigation. Il s’alimentait à la Morge, quittait la gorge par un chemin très accidenté et vertigineux et fournit de l’eau en abondance. Notre balade nous propose 2,4 km de parcours, sur un nouveau chemin aérien rétabli. Une telle rénovation a pour objectif de rappeler l’ampleur de la tâche accomplie par nos ancêtres.
Bisse du Ro Nr. VS_Bisse_13
Tseuzier (Barrage) — Crans • VS

Bisse du Ro

Construit au 14e siècle, le Bisse du Ro captait les eaux de l’Ertinse, pour alimenter un répartiteur qui distribuait l’eau soit en direction de Montana et Chermignon, soit en direction de Lens et Icogne. Actuellement, la partie supérieure n’est plus en fonction; elle a été remplacée par un tunnel creusé sous le Mont Lachaux. Bien équipé pour la randonnée, le tracé comporte des passages spectaculaires et vertigineux dans les parois rocheuses avec des vestiges reconstitués.
Obere Wasserleitung – Stägeru – Lüegjeru Nr. VS_Bisse_20
Gampel-Steg — Niedergesteln • VS

Obere Wasserleitung – Stägeru – Lüegjeru

L’Obere Wasserleitung de Gampel a été construit en 1900 et capte les eaux de la Lonza à environ 700 m. En 2005, la commune de Niedergesteln a fait ériger un pont suspendu ainsi qu’un escalier métallique permettant de descendre à sec sous le grondement du Jolibach, jusqu’au captage d’eau de Stägeru à 900 m. Une partie du Stägeru se jette dans le Lüegjeru, car l’alimentation ancienne de celui-ci a souffert des intempéries. On évoque déjà le Stägeru en 1552, quant au Lüegjeru, il a vraisemblablement été construit au 17e siècle. Déconseillé aux personnes sujettes au vertige!
Bisse de Lentine et du Mont d'Orge Nr. VS_Bisse_09
Drône — Pont-de-la-Morge • VS

Bisse de Lentine et du Mont d'Orge

Le Bisse de Lentine a sa prise d’eau à la Sionne dont il délaisse rapidement les rives boisées pour sillonner le vignoble, offrant une vue remarquable sur la ville de Sion. Il irrigue les vignes de Savièse et alimente le beau Lac du Mont d’Orge et sa réserve naturelle. Il a été canalisé dans des auges en béton sur une partie de son parcours. Le Bisse du Mont d’Orge, construit en 1885, pompe l’eau du Lac du Mont d’Orge et dessert le flanc sud du coteau, dont le célèbre domaine du Mont d’Or.
Bisse de Sion Nr. VS_Bisse_11
Tseuzier (Barrage) — Mayens d'Arbaz (Etang Long) • VS

Bisse de Sion

Pour alimenter les Bisses de Lentine et de Mont d’Orge, la Commune de Sion a construit, en 1901–1903, le Bisse de Sion qui amène de l’eau de la Lienne à la Sionne. La prise d’eau est située à proximité des spectaculaires sources de la Lienne. A son départ, le bisse franchit le torrent de Lourantse par un aqueduc en bois. Il longe le Lac de Tseuzier et quitte le cirque du Rawyl par une succession de tunnels. Taillé à même le rocher, le canal surplombe un abîme de 200 mètres. Il reprend enfin un itinéraire plus paisible.
Bisse d'Ayent Nr. VS_Bisse_12
Tseuzier (Barrage) — Mayens d'Arbaz (Etang Long) • VS

Bisse d'Ayent

Construit en 1442, le Bisse d’Ayent est issu de la Lienne; il s’élance à travers un paysage varié de mayens, de pâturages et de bosquets. Il arrose les prés et les vignes d’Ayent et de Grimisuat, de manière traditionnelle ou par aspersion et finit son parcours à l’étang de Revouire. Des exemples de techniques anciennes ont été reconstitués sur son parcours: des encorbellements dans le vallon de la Lienne, des boutsets à Torrent-Croix, le passage des Follés, aménagé dans une corniche vertigineuse, . . .
Grand Bisse de Lens Nr. VS_Bisse_14
Torrent-Croix — Chermignon d'en Bas • VS

Grand Bisse de Lens

Construit en 1448, le Grand Bisse de Lens, ou Bisse de la Riouta, prend sa source à la Lienne pour irriguer les prairies et les vignes d’Icogne, Lens, Montana et Chermignon. Par un parcours vertigineux, il quitte les gorges de la rivière, traverse le village d’Icogne en conduite souterraine, contourne la colline du Châtelard dans des encorbellements parfois bétonnés ou taillés dans le rocher et termine sa course à Diogne. Un chemin de planches retenues par pieux métalliques est aménagé au-dessus du vide.
Bisse du Tsittoret Nr. VS_Bisse_15
Vermala — Aminona • VS

Bisse du Tsittoret

Le Bisse du Tsittoret, mentionné au 15e siècle, amène les eaux de la Tièche sur le territoire de la Noble Contrée pour arroser les prairies et les vignes de Venthône, Randogne, Mollens, Miège, Sierre et Veyras. Peu après la prise d’eau, il tombe en une cascade tumultueuse dans une paroi de rochers, comme s’il voulait rejoindre la rivière. Domestiqué à nouveau, il coule dans des chenaux métalliques et quitte ainsi le vallon de la Raspille. Un paysage saisissant apparaît aux yeux du promeneur.
Bisses de Vercorin et de Ricard Nr. VS_Bisse_16
Vercorin — Chippis • VS

Bisses de Vercorin et de Ricard

Le Bisse de Vercorin, construit en 1358, prend sa source à la Rèche pour l’arrosage des prés et pour faire tourner des moulins en aval de Vercorin. Il offre un accès idéal à l’une des dernières vallées du canton à demeurer inaccessible aux automobiles. Construit en 1484, le Bisse de Ricard ou de Chararogne prend son eau à la Navisence pour irriguer le coteau de Chalais et alimenter de petits bisses, en aval, sur la Rèche. Le parcours de ce bisse a plusieurs passages escarpés.
Bisse des Sarrasins et Grand Bisse de St-Jean Nr. VS_Bisse_17
Vercorin — Grimentz • VS

Bisse des Sarrasins et Grand Bisse de St-Jean

Abandonné depuis longtemps, le Grand Bisse de St-Jean a été réhabilité en 2012 avec beaucoup de goût et en respectant les techniques anciennes. Le bisse capte l’eau du torrent du Marais. Il traverse le village de St-Jean d’en Haut et termine son cours à Mayoux. Des prises d’eau pour l’irrigation par aspersion ont été installées dans de magnifiques répartiteurs en bois. Sur la plus grande partie de son cours, le bisse a été creusé en pleine terre, et renforcé par des dallages ou de grosses pierres.
Randonnée le long des bisses dans vallée de Saas Nr. VS_Sub_16
Saas-Balen • VS

Randonnée le long des bisses dans vallée de Saas

La vallée de Saas est plutôt atypique pour les randonnées le long des bisses. Et pourtant, quelques-uns de ces bisses vous invitent à la marche. Ce qui impressionne sur notre parcours d'aujourd'hui, ce sont les nombreux hameaux avec leurs toits en pierre bien entretenus, typiques de la vallée de Saas. Depuis le village pittoresque de Saas-Balen, nous suivons les panneaux indicateurs de randonnée Rittmal. Puis, nous marchons le long de la route forestière jusqu'à Meiggerli. De là, nous empruntons un sentier forestier étroit bifurquant vers l'est. La dernière ascension vers Rittmal mène à travers une prairie alpine odorante. D’ici, nous rejoignons le bisse du même nom, le Rittmalwasserleitu. Le tronçon longeant le clapotis du bisse est relativement court, moins fréquent dans la vallée de Saas. De ce fait, nous apprécions cette rareté. Nous traversons le Fellbach puis passons devant le Lengflüe jusqu'au hameau de Ze Gartu, où nous atteignons le point culminant de la journée, à plus de 2’000m d’altitude. Après s’être émerveillé devant les quatre mille de la chaîne des Mischabels avec leurs glaciers, sur la pente opposée, nous plongeons dans la forêt en direction de Matt. Par des chemins et des routes forestiers, nous retournons au village de Saas-Balen.
Sur les traces des nains « Gogwärgi » Nr. VS_Sub_17
Fiesch — Fiescheralp • VS

Sur les traces des nains « Gogwärgi »

Les adultes se sentent également interpellés par de sympathiques nains, sculptés dans le bois, tout au long de la randonnée d'aujourd'hui. Dans le Haut-Valais, on les appelle Gogwärgini et ailleurs des gnomes. Puis dans le nord des elfes. Il s'agit des petites créatures fantastiques qui aident les gens en les prenant sous leurs ailes. Du fait que ces petites créatures soient très répandues fait penser qu’une part de vérité existe dans les nombreuses histoires et légendes ;-). Quoi qu'il en soit, nous nous instruirons davantage aujourd'hui en rencontrant nombre d'entre eux sur notre chemin et en apprenant à mieux les connaître grâce à leurs anecdotes. La plupart des randonneurs suivent le chemin des Gogwärgi de haut en bas, mais cela un effet sur leurs genoux sur ce chemin relativement raide. C'est pourquoi, nous le recommandons dans la direction opposée. A partir du pont en contrebas de la gare de Fiesch, nous marchons quelques mètres le long de la route en direction de Fieschertal, puis nous tournons à gauche. Dès le début, le chemin est relativement raide, ce qui nous incite à marcher d’un pas tranquille. Après environ 20 minutes, nous avons droit à une courte pause sur un tronçon plus plat d'environ 600 mètres. Ensuite, le sentier grimpe, perçu de 1000 virages dans la forêt de conifères en direction du Fiescheralp. A mi-chemin, nous arrivons à la Gogwärgiturm. Pour certains, il s'agit de l'ancienne demeure des Gogwärgi, pour d'autres d'une pyramide de pierre façonnée par la nature. Le dernier tiers de notre randonnée se déroule dans des prairies alpines luxuriantes. Ce n'est que maintenant que nous percevons notre alentour, avec un regard sur la vallée du Fieschertal et la village de Bellwald, soigneusement disposées sur une crête de montagne. Et lorsque nous arrivons à notre destination, Fiescheralp, nous sommes récompensés par une splendide vue sur les sommets des quatre mille des Alpes valaisannes. Le chemin est aussi connu sous le nom de "Herrenweg" car les premiers touristes ont été transportés sur le plateau d'Aletsch, sur des chaises à porteurs au début du 19ème siècle.
Le Musée valaisan des Bisses et le chemin du Musée Nr. VS_Bisse_00
Anzère — Botyre • VS

Le Musée valaisan des Bisses et le chemin du Musée

Donnez une nouvelle dimension à vos randonnées sur les bisses en apprenant à les connaître. Au Musée valaisan des Bisses, vous découvrirez l’histoire, les techniques de construction et l’organisation sociale de ces canaux d’irrigation. Dans le jardin du musée, un bisse en bazots et en tretschbord peut être manipulé par les visiteurs. Vous pouvez combiner la visite du musée avec un magnifique parcours balisé sur trois bisses qui vous fera découvrir les chéneaux de Torrent-Croix ou les répartiteurs du Bitailla.
 Bisse du Trient Nr. VS_Bisse_01
Col de La Forclaz — Trient • VS

Bisse du Trient

A travers la forêt de mélèzes et face aux paysages grandioses qu’offrent les Aiguilles Dorées et la chaîne des Ecandies, ce sentier part du Col de La Forclaz pour déboucher sur la langue glacière du Trient et ses cascades de glace. Empruntant un ancien chemin qui permettait de transporter des blocs de glaces, ce bisse irrigue les prairies et les vignes de Martigny-Combe. Actuellement en exploitation, il est mis en évidence par un sentier didactique très intéressant et instructif.
Bisse de Saxon Nr. VS_Bisse_02
Col des Planches — Siviez • VS

Bisse de Saxon

Construit entre 1865 et 1876, il est le plus long bisse du Valais avec ses 26 km. Il prenait son eau dans la Printse un peu au-dessus de Siviez pour la conduire sur les hauts de Saxon en traversant des forêts, des alpages et des mayens des communes de Nendaz, d’Isérables, de Riddes et de Saxon. Son exploitation nécessitait la présence constante de plusieurs gardiens avec des cabanes, des marteaux avertisseurs, . . . Son entretien étant très onéreux, son exploitation cessa en 1955. Il est partiellement remis en eau sur les communes de Nendaz et Riddes.
La réserve naturelle des Follatères Nr. VS_Sub_08
Champex d’Alesse — Branson (Pont du Rhône) • VS

La réserve naturelle des Follatères

Soumis aux influences du climat continental et du climat lémanique, véritable paradis de la nature, ce site regorge d’espèces animales et végétales variées et peu communes. Il est d’ailleurs visité chaque année non seulement par de nombreux marcheurs, mais également par des scientifiques et des étudiants universitaires. Environ 500 hectares de pelouses, de rochers et de forêts sèches s'étendent ici entre Dorénaz et Fully. Dès fin janvier, alors que la Suisse subit les frimas de l'hiver et que la saison de ski bat son plein dans les stations, la réserve des Follatères voit fleurir ses premiers Bulbocodes. Dès février, les floraisons s'y succèdent pour atteindre leur apogée à la fin du printemps, dans le chant des rossignols. Puis suivent les tonalités dorées de l'été, noyées dans la stridulation des cigales. L'arrière-saison apporte encore d'autres sensations: symphonie des couleurs automnales, parfum d'une hysope froissée, ballet des rapaces en migration...
Zwischbergen – l’Eau n’a pas de frontière Nr. VS_Sub_51
Zwischbergen, Sera • VS

Zwischbergen – l’Eau n’a pas de frontière

En ce mois de la mi-été, nous nous rendons à l’extrême sud-est du canton, et même au-delà, pour rendre visite à nos amis voisins italiens. Pensez-donc à emporter votre carte d’identité en complément du matériel de base pour une randonnée exigeante. Nous commençons, et c’est assez rare pour être mentionné, par traverser la rivière « Grossus » à l’aide d’une longue et vieille (mais résistante) passerelle en bois de mélèzes. Les fameux mélèzes nous accueillent justement en nombre de l’autre côté où commence un chemin relativement direct à travers la forêt et qui croise la route carrossable à mainte reprises. En cas de doute, sachez que la ligne électrique, à défaut de vous fournir de l’énergie pour vos jambes, vous indiquera la direction à emprunter jusqu’au col. Dès le point 1685, nous suivons la route sur un léger plat-montant durant un demi kilomètre jusqu’à atteindre un pont d’où commence réellement notre boucle peu après. Nous décidons d’entamer cette dernière dans le sens des aiguilles d’une montre, à savoir de prendre le sentier de gauche, afin de nous octroyer un retour plus en douceur car moins direct. En effet, nous atteindrons rapidement de la hauteur grâce à une multitude de marches en rondin qui nous mèneront jusqu’à l’étage alpin où les rhododendrons encore en fleurs nous accompagnerons sur les bords du sentier durant une large partie de la suite de la randonnée. L’arrivée au col est palpitante tant l’envie de découvrir ce qui s’y trouve derrière est pressante. Et nous ne sommes pas déçu ! Si l’on fait abstraction de la fameuse ligne électrique qui nous aura guidé, rappelons-le, le décor est majestueux. En amorçant notre descente, le premier lac fait son apparition. Il nous faudra encore environ 20 minutes pour rejoindre le « Rifugio Gattascosa » où le dépaysement devient total grâce au chaleureux « Ciao e benvenuto » des gardiens qui pourront combler notre appétit grâce notamment à la polenta locale. Mais ne craquons pas pour un deuxième service car il faut encore revenir avec une rude montée dès la sortie de table. Une fois passé le col qui nous ramène en Suisse, nous apercevons rapidement les sommets enneigés du Breithorn. Le chemin à flanc de coteaux nous fait découvrir d’autres petits lacs tous aussi jolis les uns que les autres avant de tomber sur le « Tschawinersee » qui est, on peut facilement le dire sans se mouiller, le patron en therme de taille et de couleur. C’est de là que nous entamons la descente en rive gauche de la rivière, qui en tendant l’oreille droite, nous prouve la présence forte en eau provenant des nombreux lacs visités, jusqu’à l’alpage de la Waira où nous pourrons encore nous procurer en fromage à la source pour ensuite, boucler la boucle.
Glacier d'Aletsch Nr. vs_bro_17_14
Panorama-Restaurant Bettmerhorn • VS

Glacier d'Aletsch

Zwischbergen Nr. vs_bro_17_13
Zwischbergen, Bord • VS

Zwischbergen

Nr. vs_bro_17_12
Gornergrat • VS

Matterhorn